Open letter to airline passengers

Un ami m’a fait suivre ce texte écrit par un membre d’équipage commercial – j’ai souhaité vous le faire partager. Je suis un geek mais lorsque je pars en mise en place ou en vacances, en cabine, je quitte des yeux mes iBidules et je regarde les démos de sécurité, ne serait-ce que par respect pour mes collègues…

Et aussi parce que ça peut servir…

Many of you ignore us. And by us, I mean your flight crew – you know, those pesky, perky folks in polyester that pour Cokes. Flight Attendants, contrary to popular belief, are highly skilled and it’s not in the art of delivering beverages and snacks. Instead, we’re safety professionals initially taught for weeks, some of us a couple months, on delivering babies, putting out fires, administering first aid and, of course, evacuating an aircraft… which means getting you off and to safety along with perhaps hundreds more in ninety seconds or less. We are required by the FAA to maintain these skills through annual recurrent training.

In an incredible show of just how capable Flight Attendants are at their job, our colleagues at Asiana Airlines evacuated a full Boeing 777 before it was engulfed in flames after crash-landing in San Francisco. Kudos to them for sure… Among our industry, we hold them in awe, partly because we are thankful it wasn’t us on that plane. We can do it and perhaps must one day, but no one wants to be faced with the danger, with death.

But, you, Passenger, have to make a phone call. Send that text. Play with your iProduct. Ignore the safety demonstration. Do you recall where your exit was? The plane is on fire; the door near you is blocked. The overhead bin is now in your lap. Smoke has filled the cabin and you cannot see. Wires and oxygen masks hang in your face. Who are you gonna look for now?

Oh, it’s the Flight Attendant! The one who said hello to you during boarding but to whom you could not utter a word because you were too busy to notice.

We appreciate your flying; we genuinely do. We enjoy hearing about your world, where you’re heading for business or vacation. Without your business, we wouldn’t feed ourselves much less our families. We couldn’t pay our car payments or afford to educate ourselves higher than the degrees many already possess. We also wouldn’t jet off to exotic locales courtesy of the company we work for and enjoy a lifestyle unlike any other. We really do enjoy serving you.

What we don’t enjoy is being taken for granted. We are trained to react for both anticipated and unanticipated emergencies. The Asiana crew had no clue what was about to befall them. This would be an unanticipated emergency. After an almost eleven hour flight, the crew likely had discussed what they’d enjoy on their layover in San Francisco, one of my favorites. Without a doubt, though, the crew – like all of us – silently/mentally prepare for just what happened. Who would have thought that the landing gear would be sheared off by the sea wall and the tail of the aircraft ripped apart? Thank God the plane didn’t catapult down the runway…

When we sit on that jump seat for takeoff and landing, we are recalling our training. Where is my emergency equipment? What are my evacuation commands? If we land in the water, which exits are usable? What should I take with me to use until first responders arrive? The Asiana crew was en pointe.

And that is where we need you to be, Mister and Mrs. Important Passenger. We need you to turn off your damned electronics and listen to us. Debate the specifics of whether it interferes with aircraft navigation guides with someone else. We need you to hear us and not just for your sake. While you’re being caught up to speed on the very important details other passengers are comprehending, you’re cutting into the ninety seconds we’re trained to get you off the aircraft, namely because that’s approximately the time it takes for it to become engulfed in flames. It’s not just you we’re tasked with saving… it’s everyone on board, and then ourselves.

You can thank us later… after you say hello. And, leave your damned belongings behind like we told you. No one needs luggage during an evacuation. And, if you puncture the slide on one of our only usable exits, we’re not going to be as happy as we were when we were pouring you that Diet Coke.

Think it cannot happen to you: You can’t ask those two teens that died but ask the hundreds who walked away.

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Le pire bagagiste du monde

China Air-Freight Handlers at Guangzhou Airport

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« Pack it well, it won’t be treated well. »

 

Rapide…

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Notre profil de vol sur Amsterdam / CDG. Ça laisse 4 minutes de croisière, respect aux collègues PNC qui sont devenus experts en ‘lancer de plateau repas’…

Nice.

Bon, ok, j’ai un peu délaissé ce blog depuis 1 mois et demi.

Alors pour me faire pardonner, une petite galerie de photos glanées depuis que je fais des vols au départ de la base Nice…  Un aéroport vraiment intéressant à l’aérologie si particulière (ah, le petit vent du Var !…) et des paysages magiques à chaque vol.

2 possibilités pour l’approche à vue : la ‘classique’ piste 04 en arrivant du nord, on passe verticale l’Estérel, travers Cannes / Mandelieu puis les îles de Lérins, et sortie du train travers sud du Cap d’Antibes (deuxième photo, si, si, celle avec toutes les petites bicoques des SDF – Sans Difficultés Financières – vers le Phare de la Garoupe…), le nez sur l’Hippodrome de Cagnes sur Mer, dernier virage à 800 ft…

Et puis quand le vent tourne en journée, il y a la piste 22, dans l’autre sens ; on rage un peu quand on vient du nord car on perd un peu de temps, c’est moins direct, mais la balade est encore plus belle. Si on a la chance de faire l’approche à vue, c’est Cap d’Antibes -> Cap Ferrat pour la vent arrière en descente (4000ft -> 2000ft environ) puis virage dans la baie de Nice, dernier virage sur le Negresco…

Moralité : il me faut une GoPro.

Simulateur

3 séances de simu ce mois-ci !

La première pour s’entraîner et valider nos nouvelles procédures en vigueur depuis le 18 octobre, qui nous rapproche de la documentation et des procédures Airbus (jusque là nous avions une méthode traduite en français et adaptée d’AIRBUS à la sauce Air France…), et les deux autres hier et avant-hier, pour le contrôle semestriel et l’entraînement également.

Un programme assez chargé sur 2 jours :

– décollages et atterrissages automatiques dans le brouillard (Cat III) avec pannes et remises de gaz

– pannes moteur au décollage, en croisière, en montée

– vol avec indications de vitesse incohérente,

– entraînement à l’extinction des 2 moteurs (c’est pas prévu que ça arrive, hein, le gentil instructeur a accepté à ma demande, syndrome Hudson…) j’ai réussi à me reposer à Orly mais avec sortie en bout de piste à 50 kt.

– un autre exercice ‘sympathique’ : le copilote tombe dans les pommes à 1000 ft en finale alors qu’il pilote à la main avec maxi vent de travers et une météo toute pourrie… évidemment il appuie un peu sur le joystick du mauvais côté… remise de gaz, prise de priorité au manche, message mayday, etc, tout seul et avec les nouvelles procédures, là j’avoue que les annonces en français sont revenues toutes seules !…

– Passage en panne électrique totale (ELEC EMER CONFIG) les 9/10 èmes des systèmes avion qui s’éteignent, une petite hélice qui sort du fuselage pour nous alimenter en électricité et puissance hydraulique, le copilote fait les checks lists et le bilan de ce qu’il nous reste, et moi je pilote un A320 tout mou qui a perdu 2/3 de sa réactivité…

Et la plus surprenante : panne des capteurs de position d’une manette de gaz ; un réacteur qui part à fond, et même avec l’autre tout réduit et les aérofreins, on accélère quand même ; la seule solution : monter jusqu’à pouvoir sortir un cran de volets, et à ce moment le moteur part au ralenti et on se retrouve en configuration « connue » de panne d’un moteur…

Au bout des 2 séances : triple soulagement (ça fait du bien quand ça s’arrête) (« très bon contrôle continuez comme ça ») (prochaine séance dans 6 mois)…

Les aventures de Kako

Une collègue m’a gentiment envoyé et autorisé à partager cet album de photos prises lors d’un long standby… Elle promène « Kako » dans le monde entier et a une collection assez fabuleuse de photos de lui façon ‘nain de jardin d’Amélie Poulain’…

 

Awacs

 

Sympathique rencontre au dessus de la Bretagne la semaine dernière.

Il nous a sans doute vus avant que nous le voyions 😉

Satcom

Sur les A320 A319 qui faisaient des vols « Dedicate » (quasiment du long-courrier : Riyadh, Jeddah, Amman, Libreville, Pointe-Noire, Malabo…) sont encore installés des téléphones satellites. Certains numéros sont pré-programmés pour joindre le CCO (centre de contrôle des opérations d’Air France) et l’escale d’arrivée afin de s’assurer qu’aucun souci n’attend l’avion et l’équipage à l’arrivée, dans ces villes où la situation peut rapidement évoluer…

 

Pourquoi Marseille ? Je n’ai pas la réponse. 😀